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Scintigraphie thyroïdienne |
Qu'est-ce qu'une scintigraphie thyroïdienne ?
Comment l'examen se déroule-t-il ?
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Quelles
sont les interactions avec d'autres médicaments ?
La captation du radiopharmaceutique peut-être influencée
par de nombreux médicaments : hormones thyroïdiennes, antithyroïdiens de
synthèse, médicaments contenant de l'iode (en particulier amiodarone et
produits radiologiques iodés). Il est donc très important pour le médecin
nucléaire de savoir quel médicament reçoit le patient et il est hautement
souhaitable de réaliser la scintigraphie de la thyroïde avant les examens
radiologiques avec produits de contraste iodé (TDM ou scanner et urographie
intraveineuse en particulier).
Y a-t-il une préparation spéciale ?
L'examen standard ne nécessite aucune préparation
. Dans certains cas, on réalise un second examen après prise de
triodothyronine. Il s'agit d'une épreuve de freinage pouvant être utile en cas
de nodule chaud fixant l'iode de façon intense.
Quels sont les risques de cet examen ?
Le pertechnétate et l'iode 123 sont très bien tolérés. Les effets
secondaires sont extrêmement rares. Ils peuvent être injectés aux patients
allergiques à l'iode car la masse d'iode est très faible, inférieure à
l'apport alimentaire normal quotidien.
L'irradiation est très faible et l'examen peut-être pratiqué même chez le
petit enfant. Il est cependant contre indiqué chez la femme enceinte. Le
pertechnétate et l'iode 123 sont excrétés dans le lait et l'allaitement doit-être
suspendu pendant une durée à fixer avec le médecin nucléaire.
Quels sont les bénéfices cliniques attendus ?
L'intérêt de la scintigraphie thyroïdienne
est la visualisation de l'activité métabolique de la glande (par exemple de
l'hyperthyroïdie) et des éventuels nodules.
La stratégie de traitement des nodules dépend de leur fixation du traceur
(chaud ou froid) et des résultats d'autres examens (dosages hormonaux, échographie,
ponction à l'aiguille fine avec analyse cytologique).
La scintigraphie joue un rôle majeur dans le diagnostic étiologique de
l'hyperthyroïdie et permet d'ajuster la thérapeutique.
Source : Traduction du travail de l'European Nuclear Medicine Association Task Group "Risk explaination" par le Pr J.N. TALBOT, membre du Task Group, Hôpital Tenon, Paris, FRANCE |