Les
causes du hoquet sont méconnues,
mais on sait que certains facteurs peuvent influencer sa survenue, tel un
effort augmentant l'afflux du sang dans le cœur, la nicotine, connue pour
ses effets spasmodiques ou l'alcool, toxique pour le tronc cérébral, zone
du cerveau reliée au nerf phrénique. Les
organes en cause
Le hoquet correspond a des spasmes du
diaphragme, grand muscle plat situé entre le thorax et l'abdomen. Quand il
se contracte, il s'abaisse, augmente le diamètre du thorax, permettant aux
poumons de se remplir. En reprenant sa place, il appuie sur les poumons et
les aide à se vider. Mais il arrive que ce muscle soit " chatouillé
" par l'estomac, placé en dessous, notamment après un copieux repas.
Sous l'impulsion du nerf phrénique qui le traverse, le diaphragme réagit
en se contractant et en se relâchant. Il génère alors des allers et
retours d'air incongrus. C'est la fermeture brutale des cordes vocales,
après chaque passage, qui produit ce son si caractéristique. Quand
faut-il s'inquiéter
En général, le hoquet ne dure pas plus de 10 min. S'il persiste plusieurs
heures, voire plus, ou s'il se produit de façon répétée, il faut
consulter un médecin car il peut être le signe d'une pathologie digestive,
cardiaque (le hoquet est fréquent lors d'un infarctus du myocarde) ou
neurologique. Des antispasmodiques ou des neuroleptiques régleront les cas
rebelles, mais il faudra traiter la cause.
Pour le
stopper, les vieilles recettes qui marchent
Avaler un morceau de pain,
une pincée de sel ou de sucre: stimuler les terminaisons nerveuses de la
bouche et de la gorge, permet d'envoyer une information au nerf phrénique
et de le calmer.
Boire un verre d'eau à l'envers:
en allongeant le cou, on tire sur le nerf phrénique cela le stimule.
Retenir sa respiration:
une inspiration forcée comprime le diaphragme irrité.
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