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Les flavonoïdes du raisin, bons pour la circulation

Le jus de raisin contient des flavonoïdes. Ces substances aux propriétés antioxydantes ont en outre un effet sur la fluidité du sang, selon une étude américaine menée auprès de 20 personnes. La consommation de 7 ml de jus de raisin par kilo et par jour pendant 14 jours a diminué l'agrégation des plaquettes. Résultat : le sang est plus fluide. Les flavonoïdes présentent un intérêt dans le traitement de l'insuffisance veineuse et dans le traitement des maladies cardiovasculaires.

(Circulation 2001, 12, 103 (23) : 2792-2798)

MÉNOPAUSE :
feu vert pour le soja

Le Collège américain d'obstétriciens et gynécologues (ACOG) vient de reconnaître l'efficacité à court terme des isoflavones de soja dans le traitement des bouffées de chaleur et des suées de la ménopause. Cependant, de nombreux médecins s'alarment de la consommation croissante d'aliments et compléments à base de soja. Ils craignent que les isoflavones de soja qu'ils renferment ne favorisent les cancers du sein. Selon Petra Peeters (université d'Utrecht, Pays-Bas), qui a revu l'ensemble des études sur le sujet, << ces craintes ne sont pas fondées et les isoflavones de soja sont sans danger >>.

(ACOG USA : avis du 31 mai 2001 et European conference on nutrition and cancer. 23juin 2001. Lyon)

Trop de cholestérol ? 
Mangez des noix.

On peut faire baisser un cholestérol trop élevé en mangeant régulièrement des noix. C'est ce que montre une étude américaine conduite auprès de 18 personnes âgées de plus de 60 ans, invitées à consommer cet aliment en sus de leur régime habituel. Après 6 semaines, la part de leur <<mauvais>> cholestérol (LDL) avait sensiblement diminué. Les noix sont riches en acides gras de la famille Oméga 3, en fibres et surtout en phytostérols.

(American Journal of Clinical Nutrition, 2001, 74(1) : 72-79).

L'HUILE D'ORIGAN est antiseptique

L'huile essentielle d'origan a des propriétés antifongiques et antibactériennes selon une étude américaine. Les chercheurs ont comparé les effets de cette huile à ceux des antibiotiques standards sur une culture de Staphylococcus aureus, une bactérie responsable d'un grand nombre d'infections et d'intoxications. L'huile d'origan à faible dose stoppe complètement la croissance de la bactérie, tout comme les antibiotiques classiques.

(42éme Congrès de l'American College of Nutrition, Orlando, Floride, 4-7 octobre 2001).

 

Des isoflavones de soja pour les os et le cœur

Manger du soja, aliment particulièrement riche en isoflavones, prévient l'ostéoporose et diminue les risques de maladies cardiovasculaires. Telles sont les conclusions d'une étude américaine portant sur 42 femmes ménopausées à qui l'on a donné 60 mg d'isoflavones de soja par jour. Au bout de 12 semaines, le taux d'une hormone qui intervient dans la fabrication de l'os -l'ostéocalcine- a augmenté, ainsi que le taux de << bon >> cholestérol (H DL). L'oxydation du << mauvais >> cholestéro1 est ralentie.

(Menopause, 2001, 8(5) : 384-392)

La vraie-fausse hormone <<naturelle>>

L'igname sauvage ou <<wild yam>> (Dioscorea villosa) est une plante originaire d'Amérique centrale que certains laboratoires présentent comme un moyen d'augmenter naturellement son taux de DHEA et de progestérone. Le yam renferme effectivement 5 à 6% d'un composé appelé diosgénine, qui peut être converti en hormones. Mais cette transformation n'est possible qu'en milieu industriel. Le corps humain en est incapable et les suppléments à base yam n'ont pas les effets escomptés.

Elvire Nérin Attitude santé Printemps-été 2002 N° 11

Périménopause

RENCONTRE AVEC

PIERRE MARES

Arko Santé : Les médecins savent-ils reconnaître les symptômes de la périménopause ?
Pr Pierre Marès :
Pas toujours. Par exemple, lorsque les seuls symptômes sont les troubles de l'humeur, ils ne font pas systématiquement la relation avec la périménopause. La preuve, une enquête menée auprès de 1500 femmes, moyenne d'âge 49 ans, montre qu'un tiers d'entre elles prend des anxiolytiques, un traitement inadéquat dans la majorité des cas.

On parle beaucoup des phytoestrogènes. Ces hormones naturelles ont-elles des effets sur les symptômes de la périménopause ?
Pr P. M. :
0ui, c'est incontestable. Surtout sur les bouffées de chaleur. Je viens de réaliser une étude chez des patientes souffrant de bouffées très invalidantes. Nous avons observé une diminution de 65 % des troubles chez les femmes traitées avec les phytoestrogènes contre seulement 28 % dans le groupe ayant reçu le placebo.

<< Les hormones naturelles, une alternative formidable!>>

 

Pour le professeurPierre Marès, chef du service de Gynécologie au CHU de Nîmes, les isoflavones de soja peuvent réduire les symptômes de la périménopause.

Y-a-t-il d'autres effets ?
Pr P.M. : Oui, on observe également un effet positif sur la peau et sur l'humeur. En fait, tout est lié. L'état général des femmes s'améliore.

Les hormones naturelles peuvent-elles remplacer le traitement hormonal substitutif (THS) ?
Pr P.M. :
Non, on ne peut pas comparer les deux traitements. Ce qu'on peut dire, c'est que les phytohormones font désormais partie de la panoplie thérapeutique de la périménopause au même titre que le THS. Nous devons soigner les femmes pour qu'elles se sentent le mieux possible. Nous devons parler avec elles, les écouter et adapter le traitement. Mais il est certain que pour les femmes qui ne veulent pas du THS, les hormones naturelles sont une alternative formidable.

Elvire Nérin Attitude santé Printemps-été 2002 N° 11

Le thé et le vin

Ce qu'on pensait l'an dernier
Le thé, c'est bon pour les Lords britanniques et les mamies aux cheveux bleus. Quant au vin, comme tous les alcools, il faut s'en garder comme du diable.

Ce que disent les chercheurs aujourd'hui
Les polyphénols du thé et du vin sont des antioxydants qui protègent efficacement la peau des rayons ultraviolets.

Ce qu' il faut faire pour se protéger
Un mois avant de s'exposer, et pendant toute la durée du séjour au soleil, vous pouvez boire chaque jour du thé (2 à 3 tasses), du jus de raisin ou du vin (un à deux verres maximum).

Crèmes solaires

Ce qu'on pensait l'an dernier
Les crèmes solaires sont les seules qui protègent efficacement contre UV, les coups de soleil et les risques de cancers cutanés.

Ce que disent les chercheurs aujourd'hui
Danger ! Comme les crèmes solaires affichent des indices de protection élevés, on se croit à l'abri et on s'expose plus longtemps : l'organisme absorbe alors des doses massives d'ultraviolets dangereux pour la peau.
Ces crèmes elles-mêmes renferment parfois des filtres chimiques qui peuvent endommager l'ADN.

Ce qu'il faut faire pour se protéger
Les crèmes solaires sont un dispositif de sécurité encore mal employé. Au soleil, les seuls véritables écrans totaux restent les vêtements et les chapeaux.

Les fruits et légumes orange

Ce qu'on pansait l'an dernier
Les carottes donnent bonne mine et meilleur caractère !

Ce que disent les chercheurs aujourd'hui
Les légumes et les fruits de couleur rouge-jaune-orange apportent des pigments appelés caroténoïdes qui neutralisent les radicaux libres générés par les ultraviolets et préviennent la baisse de l'immunité provoquée par le soleil.

Ce qu'il faut faire pour se protéger
Consommer chaque jour 3 à 4 1égumes (et fruits) à chair orange, rouge ou jaune, de préférence avec un corps gras, pour une meilleure absorption. La sauce tomate est particulièrement efficace.

Attitude santé Printemps-été 2002 N° 11

Les caroténoïdes

Fruits, légumes, fleurs, algues et champignons. Et ceux qui les consomment : flamant rose, canari, saumon ou crustacés ! Une partie des caroténoïdes que nous mangeons est acheminée partout où il y a de la lumière : dans la peau et les yeux.
Et oui, comme les plantes, nous utilisons les caroténoïdes pour nous protéger des ultraviolets. Mais l'alimentation moderne apporte moins de 2 mg de bêta-carotène par jour. D'où l'intérêt des complémenter son alimentation.

Julie Kiffer : Attitude santé Printemps-été 2002 N° 11

 

D'où vient la cellulite ? Trois réponses aux questions que vous posez.

Peau d'orange et cellulite, quelle différence ?

Ce que l'on appelle couramment la <<peau d'orange>>, c'est l'aspect bosselé du tissu graisseux, visible surtout au niveau des fesses et des cuisses. C'est bien de la cellulite, mais la cellulite ne se limite pas à cela. Il en existe une forme diffuse, répartie dans toutes les parties du corps et qui ne forme pas de boursouflures à la surface de la peau.

Quelles sont les origines de la cellulite ?

Elles sont diverses. Il y a la cellulite congénitale : la culotte de cheval en héritage. Il y a la cellulite d'origine hormonale : elle s'installe au niveau du tronc, des bras, de l'abdomen et survient le plus souvent au moment de la ménopause. Lorsqu'elle est d'origine métabolique, la cellulite est diffuse. Enfin, la cellulite d'origine veineuse se concentre au niveau des membres inférieurs, la mauvaise irrigation et la mauvaise oxygénation des tissus favorisant l'apparition des capitons.

Est-il facile de perdre de la cellulite ?

Tout dépend de l'origine de la cellulite. On se débarrasse plus facilement d'une cellulite d'origine métabolique ou hormonale que d'une cellulite d'origine veineuse ou congénitale. Pour perdre sa cellulite, il faut, bien sûr, surveiller son poids et faire de l'exercice. Les aide-minceur en gélules sont souvent utiles. Certaines crèmes amincissantes, en particulier celles à base de caféine, ont un effet réel. En dernier recours reste la lipoaspiration.

Elvire Nérin : Attitude santé Printemps-été 2002 N° 11

 

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